Les gens ordinaires de plusieurs continents et leurs conditions humaines nous ont plongés dans les abysses de l’humiliation et de la cruauté. L’esclavage avant l’abolition et aussi celui qui demeure inexorablement. Tous ces fragments de vies brisées par des idées reçues, mis en exergue par des auteurs engagés, constituent les romans sombres si utiles à la connaissance de la vérité. Des histoires d’amour impossibles et des âmes blessées. Un doux regard cependant sur les années 50 prospères aux Etats-Unis d’Amérique donnant à réfléchir quand le combat reste encore à mener de nos jours afin de préserver un semblant de liberté, voire une survie.
Aujourd’hui les écrivains n’avaient pas la langue de bois et nos lecteurs n’ont pas pratiqué la politique de l’autruche. A l’unanimité nous les avons approuvés pour leurs lignes décapantes. Un débat saisissant et pensées profondes pour tous ceux qui ne trouvent pas leur vraie place sur cette terre. Que 2018 leur apporte un peu de réconfort en attendant un hypothétique changement par la voie de la raison.
Nous avons relaté les ouvrages suivants :
« La Tresse » – de Laetitia COLOMBANI (2ème intervention)
« La fille secrète » de Shilpi Somaya GOWDA
« L’affaire de l’esclave Furcy » de Mohammed AISSAOUI
« Chasseur de Noirs » de David VAXELAIRE
« Americanah » de Chimamanda NGOZI ADICHIE
« Dans le jardin de l’ogre » de Leila SLIMANI
« Home » de Toni MORISSON
« Vent printanier » de Hubert HADDAD