C’est en excellente compagnie de lectrices et lecteur : Mo’, Marianne, Victoria, Marie-France, Isaline, Vincent, que nous avons ouvert nos cœurs sur le sensible.
Comment gérer les émotions des enfants en tant que parents, nous avions des clefs à proposer… La sérénité en image pour les petits de 3 – 4 ans – a séduit chacun de nous. La poésie, toujours présente, accompagne et panse les plaies. Tandis que la férocité et la haine calfeutrées interpelle la détresse, l’exutoire en écriture est aussi un moyen d’expression de la libération. Et si le temps ne se rattrape jamais, le tard peut encore réparer… il faut savoir dire au-revoir, c’est le moment :
1482 – règne de Louis XI, Victor HUGO imagine l’incendie de Notre-Dame de Paris :
« Tous les yeux s’étaient levés vers le haut de l’église. Ce qu’ils voyaient était extraordinaire. Sur le sommet de la galerie la plus élevée, plus haut que la rosace centrale, il y avait une grande flamme qui montait entre les deux clochers avec des tourbillons d’étincelles, une grande flamme désordonnée et furieuse dont le vent emportait par moments un lambeau dans la fumée. Au dessus de la flamme, les énormes tours, de chacune desquelles on voyait deux faces crues et tranchées, l’une toute noire, l’autre toute rouge, semblaient plus grandes encore de toute l’immensité de l’ombre qu’elles projetaient jusque dans le ciel. » A écrit l’auteur dans ce passage aux allures de prémonition.
Les auteurs et leurs œuvres de ce jeudi :
« Au cœur des émotions de l’enfant » de Isabelle FILLIOZAT
« La couleur des émotions » de Anna LENNAS
« Un chant dans l’épaisseur du temps » de Nuno JUDICE (extrait de Poème)
« Dire au revoir » de Gaëtan ROUSSEL
« Les dévorantes » de Marinca VILLANOVA
« Questions à mon Père » suivie de « Caresse de Rouge » de Eric FOTTORINO ainsi qu’une étude de son journal unique en son genre : LE UN
« Evocation du métier de traducteur » extrait radiophonique entendu et développé par Mo’, par Antoine COMPAGNON à propos de « L’Etranger » deAlbert CAMUS