Nos fidèles analystes littéraires du jour : Marianne, Mo’, Isaline, Vincent et Valdo auront ouvert un vif débat sur vingt-cinq siècles d’écriture et toujours les mêmes questions sur la place de l’écrivain dans le monde.
Platon (IVe siècle avant J.C), qui a renoncé aux Arts pour la philosophie, bannit la poésie de la cité, pourquoi ? : L’excès de force de son pouvoir et son langage séducteur. La poésie, en références à Homère et aux tragiques grecs, doit être réformée et censurée pour des raisons pratiques et politiques ; elle s’adresse à la partie la plus excitable de l’âme : l’émotion, la passion, rendent le discours du poète dangereux. Il en sera de même au cours des siècles à venir avec la littérature mais aussi avec les graphistes.
Vingt-cinq siècles plus tard les régimes autoritaires et les dictateurs, toutes politiques confondues, censurent, brûlent des livres anciens ou actuels, condamnent ou exilent leurs auteurs. Le danger que porte l’écrivain est bien celui d’une puissance des mots qui créent le monde. La liberté d’expression est la clef pour ouvrir bien des portes sur le regard de notre Société, y compris l’avilissement, l’humiliation, la dépravation, la déchéance, la torture physique ou morale, et tout ce qui peut provoquer la descente aux enfers.
Alors nos choix se sont portés vers des auteurs engagés et sans peur, que l’on ne pourra jamais faire taire :
« La fille tatouée » de Joyce Carol OATES
« Les rêveurs lunaires » de Cédric VILLANI et dessin de BAUDOIN
« Résonances – de Jean CALVIN à Marguerite YOURCENAR en passant par Jean de LA FONTAINE, Jean-Jacques ROUSSEAU, Marcelline DELBORDES-VALMORE, Jules VERNES, Guillaume APPOLINAIRE, Paul CLAUDEL … tous ces auteurs originaires des Hauts de France. Edité par la Maison des Ecrivains des Hauts de France.