Ne jugeons pas à la mine les personnages aux vies atypiques, de ceux qui se contentent d’un parcours banal ou de ceux qui prônent l’éternelle jeunesse. La littérature accueille tout, le vice ou la vertu, la beauté ou la laideur, en l’enveloppant dans un conte fantastique et ça fait mouche ! Le lecteur est pris dans les mailles des mots… L’humour a aussi son lot d’adeptes, on le trouve, particulièrement et d’une façon naturelle, dans les conversations entendues ça et là, dans des cafés ou des boulangeries, au marché ou ailleurs, il suffit de tendre une oreille un peu indiscrète quand même, et tout devient Art et la BD s’en empare. Quant à la peur, celle de la maladie sera forcément aussi un sujet inévitable à la parole de l’homme, celle aussi à l’égard d’un séisme de 35 secondes faisant 35 000 morts, balayés d’un coup d’un seul par les éléments, l’indifférence n’est pas de mise dans cette infinie partie de l’univers alors que chacun met du temps à naître. La peur est légitime.
Ce n’était pas un jeudi « ordinaire », Vincent était à l’écoute et composait en même temps un poème rien que pour « Le Havre des Pas », à sa façon de le voir ce havre, c’était magique ! Puis quelques citations de Sacha Guitry sont venues émailler nos débats. Ah ! Les mots …
Une pensée pour France Gall, interprète, qui vient de nous quitter bien trop tôt. Merci à elle d’avoir apporté tant de joie dans le paysage de la chanson française, cet art qui est aussi une forme de littérature portée par la musique des compositeurs
Les œuvres présentées aujourd’hui :
« Le portrait de Dorian Gray » de Oscar WILDE
« Les vieux fourneaux » de Paul CAUULET
« Angste die einfach da sind » de Jube SCHUIT (la peur des patients)
« Belle merveille » de James NOEL
« Citations » et « Si j’ai bonne mémoire » de Sacha GUITRY