Le combat des femmes avant-gardistes existe depuis des siècles, porté par la volonté et l’envie ; elles bravent les idées reçues, alors les romanciers s’en emparent bien sûr puisque le sujet est inépuisable. Les arts martiaux sont venus interpeller notre société latine mais le Japon fait une noblesse du Sumo, un petit homme de 15 ans y est confronté malgré lui, mais il est sauvage et révolté, avec son physique efflanqué il devra arriver à pratiquer cet art si mystérieux. Dans une belle description de la Bretagne, une adolescente va vivre une descente aux enfers dans le passage de l’adolescence, malgré tout de belles lignes poétiques se dégagent et le mystère tiendra le lecteur en haleine. Un petit clin d’œil philosophique est venu se glisser dans une quête, si la vie est un jeu, l’abandon ne l’est pas pour ceux qui le subissent. Un passé qui ne passe pas, une relation adultère où l’écart se creuse et l’histoire est défaite mais pourquoi ? Désobéir pour obéir, la lâcheté de l’homme n’épargne pas les plus faibles surtout ceux noyés dans un monde révolté où il n’y a pas de place pour le rêve surtout quand la différence ne permet pas d’accéder au réel et que les regards se détournent.
Les écrivains et leurs œuvres :
« Le Domaine des Grands Prés » de Michelle BRIEUC
« Le Sumo qui ne pouvait pas grossir » de Eric-Emmanuel SCMITT
« La tête sous l’eau » de Olivier ADAM (deuxième lecture)
« Petit traité de l’abandon » de Alexandre JOLLIEN
« Les sandales » de Jorge SEMPRUN
« Un jour viendra couleur d’orange » (citation d’Aragon » de Grégoire DELACOURT
Notre prochain rendez-vous aura lieu jeudi 24 septembre 2020 à 15 h à l’A.L.