Entre jardins de palais royal, si nous citons l’un des fidèles jardiniers de la Cour du temps du Roi Soleil, à Versailles, André Le Nôtre (1613-1700), et jardins secrets pour les amoureux clandestins, tous les coups sont permis ! Même de s’y reposer, d’y brouter l’herbe fraîche au soleil comme les vaches de nos prés !
Mais rien n’empêche d’admirer ce que l’on peut y trouver, au milieu des fleurs et des chants d’oiseaux… Seulement, il n’y a pas que la beauté qui compte dans ces jardins. Ils possèdent aussi une sorte de baume réparateur, notamment lorsqu’il s’agit de déterrer des secrets de famille que personne n’aurait voulu connaître ou que certains souhaient partager, libérer au travers de leur souffrance. Quelques exemples de jardins ont été évoqués : Kernévez à Goudelin, Kerfouler à Plouëc-du-Trieux…
Au fond, nous avons tous un jardin secret, nous nous identifions tous à lui.
Peu importe le lieu où l’on vit, que l’on se sente heureux ou malheureux, on tentera toujours de sentir un parfum au milieu des tourments. C’est un moment d’oubli que nous voudrions obtenir de nos jardins, laisser le passé là où il devrait être…
« Portrait d’un homme heureux : André Le Nôtre (1613-1700) » de Erik ORSENNA
Les auteurs choisis :
« Le dimanche des mères » de Graham SWIFT
« Quelques-uns des cents regrets » de Philippe CLAUDEL
« Meuh ! » de François MOREL
« Ce que la vie m’a appris » de Blandine SOULMANA
« Famille éclatée, enfants manipulés : l’aliénation parentale » de Jean-Pierre CAMBEFORT »