En présence de Marianne, Marie-France, Vincent et Mo’, thé et chocolat chaud …de Christine
“Malgré mes gants, j’ai eu l’onglée” ainsi fut introduit notre jeudi littéraire, entre les épais murs de pierres du Havre des pas.
A l’abri du vent glacial remonté de la mer, à travers trois auteurs, Marie Sizun Pef et Gorki, illustrés des dessins de Vincent, nous avons traversé des enfances, façonnées par l’histoire, les époques, la misère, la guerre et les jeux.
“Moi mon écrivain est pauvre, il dort sur des journaux c’est pourquoi il connait plein de mots” .
Et l’écrivain nous conte les destins d’Aliocha, de la Petite asoleillée du petit Prince des mots, de Laura et ses poissons-chats, autant de jeunes héros qui affrontent les boulversements de la vie, la misère, la guerre, la violence, le silence des adultes et leurs secrets, avec leurs armes d’enfant, leur courage, leur résistance, leur naïveté, leurs aventures et leurs mots.
“Toujours un mot dans la poche” pour grandir, se façonner et devenir l’adulte qui va de sa plume raconter, jouer des tours de toutes les couleurs, remporter des petites victoires sur l’impossible.
Avec l’écrivain, le monde s’ouvre à l’enfant, l’enfant rêve, invente, ficelle, une langue nait,“une langue s’alunit.”
Nous avons lu:
Marie Sizun : Le père de la petite
Pef :Petit éloge des lecteurs
Gorki : L’enfance