Notre fidèle groupe composé par : Marianne, Mo’, Marie-France, Isaline, Vincent et Valdo pour la photo, nous a emportés d’une part, vers les affres de la manipulation, de l’attaque terroriste, de la guerre, et dans ce cas l’écrivain est engagé en qualité de témoin de son temps.
Comment un corps et un esprit malmenés peuvent-ils rester en vie après toutes les souffrances dépassant l’entendement ? L’Académie française accueille tous les mots écrits dans son dictionnaire avec son combat de la belle phrase. Des œuvres présentées comportent, toutefois, de belles lignes poétiques de colère d’homme paisible malgré l’horreur quand un dernier regard s’échappe en direction des vignes d’Argenteuil ou de la Seine qui coule sans relâche paisiblement sans se préoccuper de ce qui peut se passer autour, c’est aussi la force de la nature. Et quand le roman graphique couche sur le papier ses dessins évocateurs mêlés aux lignes, c’est une puissance émotionnelle qui vient nous frapper au cœur. Un roman policier au cœur des Cévennes peut aussi nous interpeller. A qui appartient notre terre ? Comme le dit si bien le Chef Indien Sitting Bull « La terre n’appartient pas à l’homme, c’est l’homme qui appartient à la terre ».
Sur cette dernière phrase à méditer, nous avons été accompagnés par :
« Deux sœurs » par Elisabeth HARROWER
« De l’eau dans l’gaz » par Sylvie ROUCH
« Ce qu’il faut de terre à l’homme » par Martin VEYRON (superbe !)
« Récits de guerre et de défaite » extrait de « Deux amis » par Guy de MAUPASSANT
« Le lambeau » (une seconde lecture) par Philippe LANCON (qui a reçu hier le prix fémina)
« Des siècles d’immortalité – l’Académie française 1635… par Hélène CARRERE d’ENCAUSSE secrétaire perpétuel depuis 1999.