Après un confinement difficile parfois pour certains, qui nous aura permis de lire considérablement, nous avons retenu une analyse générale sur la qualité de la vie et ses instants vécus autrement : les émotions, les choses du quotidien, des constats de situation. Un magnifique regard au sein d’une famille qui se dirait aimante mais qui ne l’est pas à l’égard d’une petite fille reniée parce qu’elle n’est pas née garçon*. Un prix Nobel est aussi venu se glisser entre les lignes, entre les mots, avec un remarquable ouvrage haletant et intriguant ou 1 + 1 = – 1 et pourquoi ? Puis un embarquement pour la Chine avec la liaison dangereuse d’une femme en dehors de la société à laquelle elle était destinée pour sa survie dans le courant des années 1913 où le Japon l’a accueillie en terre amie. Puis l’aventurier seul dans sa cabane en Sibérie qui pense « on ne peut pas faire grand-chose pour changer le monde » mais qui cherche quand même puisque c’est sa quête. Le jeu est-il vraiment un jeu ou un enjeu ? dans un paquebot voyageant de New York à Buenos Aires avec deux joueurs d’échec que tout sépare mais des deux où se trouve l’homme le plus intelligent ? se mêle aussi une page sombre de l’Histoire pendant l’occupation allemande de l’Autriche.
Les ouvrages présentés aujourd’hui :
– « A l’aube du temps qui s’éloigne » * de Lysiane FAYOLLE (à compte d’auteur, un talent remarquable qui mériterait une publication par un éditeur digne de ce nom.
« Sur les ossements des morts » de Olga TOKARCZUK
« Une odeur de gingembre » de Oswald WYND
« Dans les forêts de Sibérie » de sylvain TESSON
« Le sel de la vie » de Françoise HERITIER
« Le joueur d’échecs » de Stéphane ZWEIG
« Nouvelles de Jean BOCACE » – traduction par MIRABEAU
Prochain rendez-vous : jeudi 21 mai 2020 à 15 h au 5, bis rue de Dol à Saint-Quay-Portrieux